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Création d’applications mobiles et respect de la vie privée : à quoi faut-il faire attention ?

12 février 2025
Les éditeurs ou développeurs d’applications mobiles se demandent souvent si leur application est conforme au RGPD et respectent la réglementation en matière de protection des données personnelles. 

Il est vrai que le marché du développement d’applications mobiles est de plus en plus important, dans la mesure où les habitudes des consommateurs changent : ils utilisent de plus en plus leur téléphone portable, au détriment de l’ordinateur classique. Par conséquent, de plus en plus d’entreprises lancent des applications mobiles en parallèle de leurs sites Internet. Que ce soit dans le domaine de l’e-commerce ou du divertissement, de plus en plus de transactions se passent aujourd’hui sur une application mobile. A titre d’exemple, en 2023, les français ont téléchargé en moyenne 30 applications différentes sur leur téléphone portable.

Que ce soit la géolocalisation de l’appareil mobil ou l’accès aux fonctionnalités du téléphone portable (appareil photo, microphone, carnet d’adresses etc.), les applications mobiles traitent beaucoup de données à caractère personnel et les éditeurs et développeurs sont alors confrontés à la question du respect du RGPD.  

Les recommandations de la CNIL pour une meilleure conformité RGPD des applications mobiles 

smartphone

Pour pouvoir garantir une meilleure conformité au RGPD pour les applications mobiles, la CNIL a publié le 18 juillet 2024 une recommandation relative aux applications mobiles qui vise à accompagner les différents acteurs dans le processus de création d’une application mobile dans la mise en conformité RGPD de celle-ci. 

Cette recommandation s’adresse à tous les acteurs de la création d’une application mobile : les éditeurs de l’application (qui mettent les applications à la disposition des utilisateurs), les développeurs de l’application (qui écrivent le code informatique de l’application), les fournisseurs de kits de développement logiciel, les fournisseurs de systèmes d’exploitation (tels que iOS ou Android) ainsi que les fournisseurs de magasins d’applications.


Elle détermine d’abord son champ d’application en définissant les applications mobiles qui doivent faire l’objet d’une mise en conformité RGPD. Ensuite elle détermine le rôle et les obligations de chaque acteur au regard du RGPD. 

Quelles obligations pour l’éditeur d’une application mobile ? Quelles obligations pour le développeur d’une application mobile ?

La recommandation de la CNIL relative aux applications mobiles prévoit les différents rôles de chaque acteur dans la conception d’une application mobile.


Elle identifie l’éditeur de l’application comme étant le responsable de traitement des données personnelles. En tant que responsable de traitement, l’éditeur porte la responsabilité principale en matière de conformité au RGPD de l’application mobile. Comme pour n’importe quel autre traitement de données à caractère personnel, il est responsable de la conformité RGPD de chaque traitement de données qui est effectué sur son application mobile. Cela commence par identifier les différents traitements de données qui sont effectués par l’application mobile et définir leurs finalités et leurs bases légales. Il faut ensuite documenter son analyse dans un registre des traitements et de gérer le consentement des utilisateurs de l’application mobile.


Une fois la conformité RGPD mise en place, la recommandation de la CNIL prévoit également une liste de vérifications à effectuer tout au long de la vie de l’application.


En ce qui concerne les développeurs d’une application mobile, la recommandation de la CNIL leur confère par principe un rôle de sous-traitant au sens du RGPD. Leur responsabilité dans le processus de la mise en conformité d’une application mobile est par conséquent limitée à leur rôle de sous-traitant. Ils doivent essentiellement veiller à encadrer contractuellement leurs relations avec l’éditeur de l’application mobile qu’ils développent. Les développeurs ont également un rôle de conseil envers leur éditeur, et cela également en matière de protection des données personnelles.


Le cabinet d’avocats DOMANSKI assistent les éditeurs et développeurs d’applications mobiles dans la mise en conformité au RGPD de leurs applications mobiles. Pour toute question dans ce domaine, n’hésitez pas à prendre contact avec nous

12 février 2025
Anbieter und Entwickler von mobilen Anwendungen in Frankreich fragen sich oft, ob ihre Anwendung DSGVO-konform ist und den Vorschriften zum Schutz personenbezogener Daten entspricht.
patentierte Erfindung
6 février 2025
Die Vindikationsklage ist in Artikel L. 611-8 des französischen Gesetzbuchs für geistiges Eigentum vorgesehen und ermöglicht es dem "wahren" Erfinder, die Übertragung eines eingetragenen Patents oder einer Patentanmeldung gegen dessen unrechtmäßigen Inhaber zu erwirken.
invention brevetable
6 février 2025
L’action en revendication d’un brevet est prévue à l’article L. 611-8 du CPI et permet au « véritable » inventeur d’introduire une action en justice à l’encontre du titulaire d’un brevet enregistré ou d’une demande de brevet, pour en revendiquer la propriété.
e-commerce
31 janvier 2025
Viele Firmen, die einen Online-Shop in Frankreich starten wollen, stellen sich die Frage, ob Sie ihre deutschen AGB auch für die französische Webseite benutzen können, oder ob eine Anpassung an den französischen Markt oder das französische Recht erforderlich ist.
e-commerce
31 janvier 2025
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Reform
23 janvier 2025
Mit zwei neuen Rechtstexten der Europäischen Union wurde der Rechtsrahmen für das Geschmacksmustertrecht in Europa harmonisiert und modernisiert. Es handelt sich um die Design-Verordnung (EU) 2024/2822 und die Design-Richtlinie (EU) 2024/2823.
Réforme
23 janvier 2025
Par deux textes sur la protection des dessins et modèles, le cadre juridique ces titres de propriété industrielle a été harmonisé et modernisé au sein de l’Union européenne, le règlement (UE) 2024/2822 ainsi que la directive (UE) 2024/2823.
Künstliche Intelligenz
16 janvier 2025
Die neue EU-Verordnung 2024/1689 vom 13. Juni 2024 über künstliche Intelligenz (KI-Verordnung) bildet den neuen Rechtsrahmen für die Entwicklung, das Inverkehrbringen und die Inbetriebnahme von Systemen künstlicher Intelligenz (KI-Systeme). Systeme künstlicher Intelligenz sind Roboter, die während ihrer Entwicklungsphase vom Menschen trainiert wurden und anschließend in der Einsatzphase in der Lage sind, Aufgaben selbstständig auszuführen.
intelligence artificielle
16 janvier 2025
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Wellness
13 janvier 2025
Für viele Firmen, die Opfer von unlauterem Wettbewerb sind, ist es oft schwierig, den Nachweis des durch das unlautere Wettbewerbsverhalten entstandenen Schadens zu erbringen. Aus diesem Grund entscheidet die französische Rechtsprechung schon seit vielen Jahren, dass jedes unlautere Wettbewerbsverhalten notwendigerweise einen Schaden mit sich bringt, sei es auch ein rein immaterieller Schaden.
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